Le Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale (SYNTSHA) envisage d’observer une grève de 48 heures du 23 au 25 mai 2018 sur toute l’étendue du territoire national. Dans le cadre de la gestion de cette grève, Madame la Secrétaire Générale du Ministère de la Santé Dr Franceline OUEDRAOGO par correspondance N° 2018-1297/MD/SG/DRH en date du 17 mai 2018 a instruit les responsables des formations sanitaires du pays de prendre les dispositions nécessaires pour assurer le service minimum durant la période de grève.

C’est dans cette dynamique que le Directeur Général du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de Gaulle (CHUP-CDG) Malick DJEBRE a convoqué une réunion ce mardi 22 mai 2018 pour faire le point de la gestion du service minimum à l’hôpital durant la période de grève. Ont pris part à cette réunion, le directeur des soins infirmiers, les directeurs administratifs et les surveillants des unités cliniques et médicotechniques de l’hôpital.

A l’issue des échanges les mesures suivantes ont été prises afin d’assurer le service minimum au CHUP-CDG. Il s’agit de :
-  La mobilisation des agents non-grévistes, des agents vacataires et du personnel stagiaire en vue d’en faire un pool pour leur répartition dans les unités de soins sensibles de l’hôpital ;
-  La mobilisation des DES et des internes des hôpitaux ;
-  La mobilisation des agents de soutien ;
-  La remise des réquisitions signées par le Gouverneur de la région du Centre à certains agents de l’hôpital comme le prévoit la loi.

Pour le Directeur Général Malick DJEBRE, le droit de grève est reconnu par la constitution du Burkina Faso. Cependant, au regard de la spécificité et de la sensibilité du secteur d’activité et particulièrement pour ce qui concerne le CHU pédiatrique Charles de Gaulle, il a eu lieu de prendre des dispositions utiles en vue d’assurer la continuité du service, afin qu’aucun enfant y référé ne meurt pas manque de soins.

Service de communication et des Relations Publiques

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